On croyait la bête totalement morte, éventrée par les bears, déchiquetée par les flots de la vade déferlante, et bien, contre toute attente et bave de lippe, elle soubre-saute encore au grand dam des suce-dits. Certes le combat des chefs semble se circonscrire entre les tenants de la décrépitude de cac annoncée (Labadie, Borgès) et le chantre du métal qui brille au firmament les ptits bateaux des matières premières (Lindice). Mais pour l’heure le miroir magique du jeu que nous envie même Pépito Valdès et son orchestre sulfureux à poil rat, nous indique que le roi des vétérans, titre suprême s’il en fût de chêne et muid prospector modèle 12 avec pompe à ressort et vagin centripète, le roi dis-je se nomme Nico36 !!! Vous vous souvenez sans doute, si vous suivez pas à pas cette chronique mirifique lâche pas l’affaire Toufik, que le Nico avait fait un départ de JTB2008 tout en écrasement faciale de la monnaie qui s’enfuit et broiement de la rate à pognon. Lui, jadis caracolant de plus-values, fouillait les entrailles du classement pour en sonder le fond. Et tous les jaloux de sa splendeur d’antan, de rire sous cape, de se gausser, de se bidonner comme des bossus. Cette semaine le Nico aura fait taire les bidonnants. Une nouvelle fois il a sorti sa braguette magique à coucou la voilà et fait jouir son portefeuille de façon aussi furtive que tapageuse. Le nom de sa Rocco Daube : Neovia Electronics. A regarder l’engin de plus près, les hurlements de plus-value qui ont accompagné le doublement de la chose en érection seraient consécutifs à son introduction en continue de la cotation.
Pour le reste : vendez tout (Labadie), achetez de l’or (Lindice) et écoutez NRJ (Graham).