Le jeu-concours recommence cette année presque sur les mêmes bases que l'année précédente. Pourquoi ce presque? Tout simplement parce que les règles du jeu sont légèrement modifiées pour essayer d'éviter que des petits malins se retrouvent en tête du classement, non pas parce qu'ils ont choisi d'excellentes valeurs que tout le monde leur envie, mais parce qu'ils ont délibérément cherché à profiter de la simplicité du règlement d'origine pour choisir des valeurs qu'on ne peut pas acheter ou qui affichent un prix infime ou qui ne cotent quasiment jamais.

Dans un mois et quinze jours, Labadie recevra son sceptre de triomphateur du JTB 2008. Sauf retournement économique zorroïdal, les dés en sont jetés, et il pourra brandir le grand rien qui symbolise ce jeu que tout le monde nous envie, encore que ça ne soit pas sûr. Labadie, pour ceux qui ne connaîtraient pas, est un bienfaiteur de l’humanité de ce forum. Labadie, dès ya longtemps au moins, vous a prévenu, les bulots : ça va baisser que ta mère elle va devoir faire des confitures pour les jours de disette.

* Et plus tu vas au fond, plus tu t’enfonces !

... vise c'est Versailles !

Le départ du premier jeu n'a été en rien comparable aux jeux suivants et pour cause: si The Bull nous a fourni assez rapidement la liste des valeurs et des participants il n'y a pas eu de classement général avant février! On savait qui était devant puisque ceux-là affichaient leurs scores sur le forum SmallCaps mais ceux qui étaient à la traîne bénéficiaient d'une certaine tranquillité. C'est RV qui s'est farci seul, sur son tableur, l'entrée des cotations pour les 302 valeurs sélectionnées par les 72 participants de cette première édition.

Récemment j'ai été interpellé grave par une virago du JTB 2008. J'oubliais les « sans-grade ». Qu'à cela ne tienne Gertrude, ce matin j'envoie la purée.

Quid des has been, des jamais been, des misteures et missises bean, des been loden (c'est tout de même mieux qu'une veste), des nains de jardin, des myrmidons à bedon, des insignifiants si méfiants, des en-dessous de tout du classement qui jamais n'ment ?

On croyait la bête totalement morte, éventrée par les bears, déchiquetée par les flots de la vade déferlante, et bien, contre toute attente et bave de lippe, elle soubre-saute encore au grand dam des suce-dits. Certes le combat des chefs semble se circonscrire entre les tenants de la décrépitude de cac annoncée (Labadie, Borgès) et le chantre du métal qui brille au firmament les ptits bateaux des matières premières (Lindice).

Depuis quatre ans que j’enrichis ce jeu de ma verve proverbiale, je n’en ai quasiment jamais parlé. Vous savez tout de Nakama, soutra redoutable avant que le subprime ne supprime son appendice à faire jouir la daube. Vous n’ignorez quasiment rien de Nico du 36, inénarrêtable l’an dernier, juché sur son Lyon Presse Poche, mais déchu au même titre subprimé et désormais sans crédit. Du Phiphi vous connaissez tous les pioupioutages à base de bons, et n’avez rien loupé de la dégringolade du drôle de piaf, toujours pour les mêmes raisons ricaines.

mais c'est bien parce que ses anciens glorieux adversaires sont occis, put de cac oblige. En totale chute libre, Nico et Phiphi ont permis en ce 22 janvier 2008 Alex Grand Gourou de récupérer le sceptre du classement des Fossiles qui, entre ses mains maculées de déconfiture ,ressemble davantage à une cuiller de bois. C'est que le Nakama n'est guère en meilleure santé que les deux précités. En débours de 44% sur Boursematch, il ne fait pas plus illusion sur le Jeu 2008 (-14,43). Survivant encore sur ses gains précédents, il sauve l'honneur.

Les enva(hihi)deurs, ces êtres étranges qui rigolent quand tu perds ta culotte en achetant de la daube. Leur destination : tes bourses pour les exploser. Leur but : te sucer le portif à donf en te ratissant les plus-values. .Cela a commencé il y a six mois avec un Labadie trop las d'expliquer que c'était sûr, ils allaient arriver. Cela a commencé par le vautrage d'un « zob raille me » venu d'Ailleurs en Californie.